lundi 27 juin 2011

Maria et Placido

Souvent on se prend pour quelqu'un d'autre et le résultat n'est pas à la hauteur... pour ma part Souvent, je me prends pour...
 
 
 
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Souvent, je me prends pour Placido Domingo
mais je n'ai dans la voix aucun des trémolo
pour qu'elle dise enfin "Tu es mon maestro",
mon petit vibrato* éteint ma libido.

Souvent, elle se prend pour Maria Callas
elle pousse de grands hurlements mais hélas
ma diva du divan règne en Cacophonie
et nos rares ébats manquent un peu d'harmonie.

Si nous voulons grimper jusqu'au septième ciel
il faudra bien un jour accorder nos violons
à moins qu'exaspéré je lui colle un bâillon

Alors privé du son, n'écoutant que mon coeur
palpitant, et dussé-je couler une bielle
je prendrai sur son corps la route du bonheur.


* mais trop tôt

lundi 6 juin 2011

Il ne faut jamais dire...

 
 
Il vaut mieux le taire faire que le dire
La première dame m'a dit... (mais plutôt Quelqu'un m'a dit)

Ne dis plus rien (j'en ai pas assez entendu)
Et si on se disait tout? (Tu parles)

Faut dire que c'est pas facile de se taire (et de parler, donc!)
Aroles ..aroles ..aroles ( ..utain de chanson)
Un jour je te le dirai... (ça veut tout dire)
T'aurais pu le dire!  (Plus besoin)

Je suis venu te dire... (et tes larmes n'y changeront rien)
A VRAI dire!  (ça sonne faux)
Mets le silence et dors! (Il vaut mieux dire la parole est d'argent)
Ah ! Ne me dis pas que... (c'est comme si c'était dit)
Inutile d'en parler (Quoique...)
Si tu le dis... (c'est peut-être faux)

Dire que j'aurais pu me taire  (Quand c'est dit, c'est dit)
Il a beau dire... (j'en pense pas moins)
Reviens Léon, j'ai des nems à la maison (mais ne le dis à personne)
Et dire que t'avais promis... (Qui, moi?)
 
 
publié aux Impromptus Littéraires sur le thème: Il ne faut jamais dire

samedi 4 juin 2011

Le temps du gros rouge



En ce temps là on jouait au téléphone avec deux boites de cirage et une ficelle... pas de quoi attraper le cancer et puis d'abord, le cancer n'existait pas, comme tout plein de maladies.
A cette époque on n'aurait jamais eu l'idée de mettre un préservatif aux concombres!
En été on arrosait les cultures et pas les cultivateurs à coups de subventions.
En hiver on mettait le pétrole dans le poêle et pas sur les plages bretonnes.
On peut dire pour ça qu'on avait de vraies saisons.

En ce temps là, Colonna était gardien de but à Reims et pas gardien de chèvres à Cargèse.
Jean Pierre Foucault s'appelait Guy Lux et les Desperate Housewives Les Saintes chéries.


 
 
La pédophilie n'était pas inscrite aux Jeux Olympiques et le cycliste Aucouturier dit "Le terrible" carburait au gros rouge.


Mon pépé fumait des Boyard papier maïs et moi des bouts de sureau en cachette.
 
En ce temps là c'était hier...
   
publié aux Défis Du Samedi qui ont eu l'idée saugrenue de vouloir nous faire remonter le temps

mercredi 1 juin 2011

Tonnelle de Bresse


haddock.jpg

Allez Archie! Raconte nous encore comment y disait ton vieux quand y s'foutait en rogne
Non les gars, je l'ai trop fait, ça m'amuse plus
Mais si, allez... y disait quoi déjà? Ah ouais, hachis bouzouc et pis rateau bavoir
Arrêtez, j'ai pas l'coeur à ça
Il était trop marrant aussi avec sa poule à gaufre et le lépicoptère, mais quand c'est toi qui dit c'est fendard
J'vous dis qu'ça m'amuse plus
Allez, fais nous micro Téfal ou ben kiloplasme
Foutez moi la paix, j'ai plus envie
Archie, fais nous au moins tape à joue... c'est mortel
Pfff
Allez! Juste un alphabête qu'on s'fende la poire
....
Roger, ressers un visky à Môssieur, ça va lui dérouiller les amicales
Tonnelle de Bresse, vous allez encore m'emmerder longtemps avec ça?
Et ben tu vois Archie, c'était pas difficile.
 
publié aux Impromptus Littéraires sur le thème du Vocabulaire du Capitaine Haddock