lundi 19 septembre 2011

Mouammar mais dur à cuire

Si Leconte de Lisle dans Les Eléphants écrivait  "Le sable rouge est comme une mer sans limite", j'y vois une belle résonance avec une actualité brûlante et plus tragique...
mais c'est plus fort que moi, je ne peux m'en empêcher, je finis toujours par jouer sur les mots au risque d'en faire sourire quelques uns (et moi d'abord)
 
  libye.jpg
 
 
Le sable rouge est comme une mer sans limite
on ne sait du pétrole ou de l'hémoglobine
lequel l'a imbibé d'une teinte sanguine
et son tyran déchu lui aussi part en fuite.

Le métier de chauffeur de taxi pour Tobrouk
tient bien plus du guerrier que d'un marchand de souk
il en a Ras Lanouf de manger des pruneaux
pour finir étalé en Une des journaux.

Il est venu le temps de changer de régime,
de planter dans l'espoir d'un meilleur millésime
et retrouver enfin la douceur du dessert.

Il ne faut pour autant pas faire n'importe quoi
Ne sois pas trop gourmand, libyen ce dernier vers:
Manger les Tripoli tache la djellaba.
 

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