dimanche 1 février 2015

Le kangourenne pour les Nuls

Le kangourenne
Publié sur le site MilEtUne

Le kangourenne est un marsuvidé ou cervipial de la famille des macropocervidés ou “tuyau de poële”. On le rencontre en Austrador ou en Labralie... quand on le rencontre, car il est timide.

On ne doit pas le confondre avec un cerf-vidé qui n'est rien d'autre qu'une peau de ruminant.

Le kangourenne est un animal de trait et aussi de point... tout comme le morse qui possède pour sa défense un excellent alphabet.

Il y a bien longtemps le kangourenne côtoyait le mammouth. Aujourd'hui il cotoie en bonne intelligence le casino géant et le walmart, surtout à l'approche des fêtes.

Vers Noël lorsqu'il traverse fréquemment les centre-villes son nez s'illumine de rouge. Lorsqu'il repasse au vert, on a le droit de traverser sauf qu'un kangourenne peut en cacher un autre.

A la naissance le kangourenne-baby rejoint la poche abdominale ou KIB (kangourenne in box) d'où il ressort avant que les bois n'aient trop poussé, soit deux cent jours ouvrables.

Sa queue ou « pelle à neige «  - grande et puissante - commence au bas du dos et s'arrête au bout d 'un moment. Encombrante, elle lui interdit toute marche arrière, tout comme le demi-tour chez le dahut.

Le kangourenne porte des bois recouverts de velours qu'il perd en automne et aussi en lambeaux; on dit alors qu'il se déplace en hardes.

Il migre vers le Nord fin avril avant le dégel car les hardes bondissant jusqu'à trois mètres de hauteur pourraient briser la glace.

Lorsque le kangourenne hiverne, on dit qu'il végète-à-rien, le reste du temps il se nourrit d'herbe et de feuilles.

Ses prédateurs sont les loups, les ours et les Austradoriens qui les abattent massivement depuis que Cro-Magnon montra l'exemple, selon la méthode appelée SAG (sans autorisation du gouvernement).

Certains disent que le kangourenne rumine. Disons qu'on ruminerait à moins.






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