dimanche 31 janvier 2016

Mes brèves du 31-01-2016


C'est pas la longueur qui compte... et ça m'arrange
 


USA: Deux ados sont morts empoisonnés par un cocktail soda-carburant de course
On n'arrête pas de le dire: Boire ou Conduire... pas les deux


Un élu FN dérape au conseil régional de Nord-Pas-de-Calais-Picardie
C'est pas faute d'avoir annoncé des pluies verglaçantes


États-Unis : Christiane Taubira accueillie en vedette à New York
en vedette ? On continuerait à la mener en bateau ?


Culture: Lettre de Mozart à sa cousine: "Je vous souhaite une bonne nuit, pétez au lit que cela craque"
C'était donc ça sa petite musique de nuit en sol majeur ?








samedi 30 janvier 2016

Mes brèves du 30-01-2016


C'est pas la longueur qui compte... et ça m'arrange
 


Science: Le Spermbot, une hélice qui aide les spermatozoïdes à atteindre l'ovule
Cha va bien aider la péniche à entrer dans l'écluche


Australie : il prévoyait un attentat avec un kangourou piégé
Faut se méfier des poches-revolver


États-Unis : un étudiant crée un algorithme qui génère des discours politiques
On croyait que ça avait toujours fonctionné comme ça


Science: Notre cerveau contiendrait un pétaoctet, soit dix fois plus que prévu
Parle à mon pétaoctet, ma tête est malade


La source retrouvée

Publié aux Défis Du Samedi
 


Très tôt j'ai pris le chemin de la lecture... oh pas pour de grands voyages d'explorateurs, juste des sauts de puce dans le monde merveilleux des contes, à courir derrière un lapin farceur ou quelque poucet facétieux.
Et puis j'ai découvert Marcel... pas Dassault mais Pagnol.

Pour moi qui ne quittais la banlieue parisienne que pour nos vignes bourguignonnes à l'occasion des grandes vacances, je découvrais soudain qu'Aubagne n'est pas un pénitencier - bien au contraire - et qu'en dessous de mes chères Côtes de Nuit existait une terre promise, un paradis peuplé de cigales “aux rumeurs cuivrées”, planté d'éclatants genêts et de lavandes aux parfums capiteux.

A haute voix je me délectais de tous ces noms aussi étranges que garrigue, bastide ou bartavelle en m'efforçant d'imiter cet accent chantant qu'auraient eu les petits santons de notre crèche familiale s'ils avaient su parler.
Je tentais de poser - heureusement sans succès - ces pièges à oiseaux qui n'avaient aucun secret pour Lili des Bellons.
Je retrouvais en Augustine - timide couturière brune et rougissante - cette mère douce et fragile qui me manque tant aujourd'hui.
Si les interminables joutes politiques de Joseph et de l'oncle Jules m'ennuyaient au plus haut point, je m'échappais bien vite de la Bastide Neuve aux trousses d'un Marcel auquel je ressemblais chaque jour davantage, tant par nos coiffures de plumes comanches que par notre connaissance de la règle de trois et du lac Titicaca.

Aujourd'hui quand le cafard me prend j'ouvre sans bruit ce livre de mon enfance - de peur d'en effrayer les rares biquettes qui broutent encore le Garlaban - et je plonge avec délice en ce lieu plus précieux que bien d'autres.

Je bois à sa source retrouvée...


vendredi 29 janvier 2016

Mes brèves du 29-01-2016


C'est pas la longueur qui compte... et ça m'arrange


Football : Un film érotique diffusé par erreur au stade de l'Olympique Lyonnais
Un match contre le Boukistan ?


Des chercheurs font pousser une oreille humaine sur le dos d'un rat
Un raté ?


Télévision: La patronne de France 3 tacle Julien Lepers : "Il est..."
Je suis... Je suis... Je suis ingérable”


Le Havre : Des pastilles de javel dans la sauce au poivre chez Flunch?
Pour les anti sceptiques de la gastro(nomie)


jeudi 28 janvier 2016

Mes brèves du 28-01-2016



C'est pas la longueur qui compte... et ça m'arrange





Politique : Le travail de Christiane Taubira salué par la gauche
Dommage qu'elle parte... je trouve qu'elle gardait bien les sots



Economie mondiale: Les Bourses trébuchent sur les cours du pétrole
Comme les cours ne sont pas hauts, c'est que les bourses pendent


Crise du lait : les éleveurs se tournent vers le pape
Il ne faut quand même pas confondre “bon pasteur” et pasteurisé

Afrique du Sud : des bourses offertes aux étudiantes vierges
Si les bourses sont pleines, ça ne va pas arranger leur virginité


mercredi 27 janvier 2016

Mes brèves du 27-01-2016


C'est pas la longueur qui compte... et ça m'arrange


Calais: 600 migrants ont débordé les CRS
Pourtant les CRS ne font pas dans la dentelle


Zlatan Ibrahimovic rejoint les Enfoirés !
"Aujourd'hui, on n'a plus le droit/D'avoir faim ni d'avoir froid mais d'une Ferrari à 1.3 millions d'euros"


La cigarette électronique, une porte ouverte sur le tabagisme
Si ça pouvait au moins créer un courant d'air


Open d'Australie : Un service à 195 km/h finit dans les parties intimes d'un juge de ligne
Après le tennis elbow, le pénis turbo

mardi 26 janvier 2016

”Vous êtes arrivé!”

Publié aux Impromptus Littéraires
 
 Ce matin-là j'ai senti que Germaine avait des fourmis dans les jambes, elle avait le cul salé comme on dit chez moi. C'était un dimanche matin où - levée aux aurores - elle s'affaire à pianoter sur mon GPS une de ces destinations dont elle a le secret et qui nous mène toujours à quelques maigres pierres de Roussard ou à un dolmen enseveli!
Je dis mon GPS et non pas notre GPS car une fois dans la voiture, Germaine ignore totalement ce petit bijou de technologie, éternelle cause de nos disputes du retour.
La monotonie du parcours aidant, j'avais monté le son de la radio pour m'empiffrer du solo de guitare de Glenn Frey dans 'Hotel California' quand Germaine s'est réveillée en sursaut :” C'est là!!
En fin connaisseur, j'allais lui faire remarquer que le solo arrivait un peu plus tard dans ce morceau mythique quand elle a éteint la radio en hurlant :”C'était là qu'il fallait sortir!”
C'est fou comme les gens réfractaires aux technologies modernes paniquent vite, alors qu'il y a toujours une manière de rattraper le coup... c'est ce qui fait la supériorité de l'homme sur la machine, enfin je crois.
Germaine était fort capable à cet instant d'enclencher la marche arrière - d'autant que l'autoroute était déserte en ce dimanche matinal - mais en tenant fermement à ma peau je tenais aussi fermement le levier de vitesses.
On va sortir à la suivante, ma chérie” dis-je d'un ton rassurant en jetant un coup d'oeil au GPS qui traçait une ligne étrangement rectiligne.
Pourtant une sortie semblait se dessiner au loin, nouvelle bretelle fraîchement construite dans la nuit ou obsolescence du logiciel GPS? J'allais en avoir le coeur net.

La bretelle était hors norme, étriquée et surmontée d'un panneau de bois façon Southfork qui me rappela un ranch bien connu des années 80.
J'eus à peine le temps de lire “Vegas sur sarthe: Sept lieues” tandis que la voiture incontrôlable comme un mustang fougueux s'engageait sur une mauvaise pente avant de stopper devant une guérite d'un autre âge.
Ouatson, pour vous servir” déclara un homme en nous adressant un sourire benêt.
Non, c'est moi Ouatelse, pour vous servir” dit une femme coiffée d'un balai O'Cedar façon dreadlocks.
Ces deux-là me rappelaient vaguement quelque chose.
La voiture redémarra comme les deux officiers s'empoignaient vivement dans l'étroite cahute.
De part et d'autre de la pente apparurent d'immenses panneaux publicitaires vantant les bienfaits d'un masque de beauté d'un certain Cesare Frangipani à base de frangipane et de beurre en pot.
Ce masque ornait des visages qui ne m'étaient pas étrangers puisque je reconnus tour à tour Blanche et sa petite cape rouge, Jean Kipleur et Jean Kiri, le grand vizir Kara Mustapha juste avant sa décapitation par le sultan Mehmed IV et même mon oncle Hubert et sa femme polonaise Anastazia!

Non mais t'as vu ça, Germaine?” m'étonnai-je.
Je remplace toujours Chérie par Germaine quand je suis étonné.
Si Germaine voyait ça, aucun son ne sortait de sa bouche grande ouverte, ce que je n'aurais jamais imaginé après vingt ans de vie commune.
Je n'ai jamais compris pourquoi on dit 'vie commune' même lorsqu'elle est singulière; la nôtre est plutôt rocambolesque mais ce n'est pas le propos.
J'en étais là de ma réflexion quand un type en gabardine et feutre mou stoppa la voiture avec autorité et frappa à la vitre :”Inspecteur La Bavure du 36 Quai des Oeufs Frais... Z'auriez pas croisé une femme avec une freloche sur la tête? Une dénommée Valentine ou Levantine Petasse?'
Euh... connais pas, Commissaire” balbutiai-je.
“Pas Commissaire, Inspecteur. Elle a disparu le 15 novembre 2014... je sais ça fait un bail mais on n'est pas aidés au 36”
La voiture redémarra sur les chapeaux de roues alors que le GPS braillait :”Vous êtes arrivé!”

N'étant maître de rien, je m'attendais à entendre très vite une succession de “Faites demi-tour dès que possible” - accompagnés des vociférations de Germaine - mais il n'en fut rien; la voiture continua un moment jusqu'à venir se garer entre deux maigres arbres au milieu d'un jardin.
L'un portait un écriteau “Arbre de Vie” et l'autre “Arbre de la connaissance du bien et du mal”, des sortes de pommiers ou de figuiers... enfin des arbres à pépins.
Deux créatures en sortirent Caïn caha dont l'une en tenue d'eve et l'autre à poils aussi... je ne sais pas pourquoi j'ai verrouillé ma porte et fermé les yeux pour chasser ces images.
Dans ma pauvre tête défilaient des milliers de balivernes, de bagatelles et autres foutaises dont j'avais inondé la toile depuis... depuis quand déjà?
Le démon de l'écriture m'avait sournoisement habité en 2008 quand j'avais pris ma retraite, comme si je naissais une seconde fois.
Quand j'ai rouvert les yeux, Germaine n'était plus Germaine car un petit bout de femme insignifiante avait pris sa place. Je reconnus Ouatmore la nouvelle officière de police que j'avais moi-même introduite - en tout bien tout honneur - au 36 Quai des Oeufs Frais en novembre dernier.
Elle gloussait :”J'ai quatre pattes le matin, deux à midi et trois le soir... qui suis-je?”

Evidemment je connaissais la réponse mais je n'avais aucune envie de jouer aux devinettes, je voulais juste que cesse ce cauchemar.
Je n'avais pas remarqué sur ma gauche une sombre batisse à l'enseigne clignotante rose fluo “Hôtel de Californie et du Calvados Réunis”... et dessous cette inscription plus discrète “Centre de désintoxication pour alcooliques et drogués”.
Ainsi ce slow sur lequel j'avais frotté si souvent mon bas-ventre sur celui de mes conquêtes était inspiré d'un hôpital pour toxicos... une écoeurante odeur de marijuana envahit l'habitacle à m'en filer la nausée.
J'entendis le GPS grésiller puis supplier d'une voix lasse :”Nous avons eu notre compte de fantastique... ça suffit comme ça... vous êtes vraiment arrivé”

J'attends maintenant depuis mardi 26 janvier 10 heures; j'ai entendu à la radio qu'un aigle était mort... il s'appelait Glenn Frey.
Germaine ronfle à côté de moi mais j'ai l'habitude, j'espère que quelqu'un va venir nous remettre sur la bonne route... 

Mes brèves du 26-01-2016


C'est pas la longueur qui compte... et ça m'arrange


2017: Sarkozy reconnaît se "poser la question" du "match de trop"
Celui de la soirée électorale du 13 décembre au Parc des Princes ?


Loire-Atlantique: La pêche à pied à nouveau autorisée sur le littoral
Déjà avec les mains c'est pas facile


Fontainebleau : Nicolas Sarkozy assiste à une messe dans l'église incendiée
Déclaration à sa sortie : « On va nettoyer au karcher »


Etats-Unis : Donald Trump pourrait "tirer sur quelqu'un sans perdre d'électeurs"
Il vise si mal que ça ?

lundi 25 janvier 2016

Mes brèves du 25-01-2016


C'est pas la longueur qui compte... et ça m'arrange


Science: Les plantes carnivores savent compter jusqu'à cinq
Intrépides, à 4... retirez vos doigts !

Question de la semaine : Combien de partenaires sexuels faut-il avoir connu ?
Faut-il compter ceux qu'on n'a pas eu le temps de connaître?


Regardez! Mercure, Vénus, Saturne, Mars et Jupiter sont alignées
On aurait tout aussi bien pu les écrire sur des lignes différentes


Des grenouilles supposées éteintes depuis plus de 100 ans retrouvées en Inde
Qui a vendu la mèche ?

dimanche 24 janvier 2016

Mes brèves du 24-01-2016


C'est pas la longueur qui compte... et ça m'arrange


Cancer du sein : une patiente subit 22 séances de radiothérapie du mauvais côté
Traiter le côté sain, c'est malsain


Sécurité routière : un macaron "S" pour les seniors qui conduisent encore
Et pour beaucoup de « A », ajouter un «C » comme chauffard... Assez


Australie : Un voleur siphonne par aspiration les toilettes d'un bus au lieu du réservoir
C'est plus austère, moins charnu, moins gouleyant qu'un gazole millésimé


Culture et Communication : Bientôt la fin du clavier Azerty
Oui mais bientôt c'est quanjurk mvuh tk dfet hb riuscetg ?

samedi 23 janvier 2016

Deux Red Velvet, please


Publié sur le site MilEtUne d'après l'illustration







“Qu'est-ce qu'y foutent? Y devraient être là depuis une demi-heure”
“T'inquiètes pas Shirley, y viendront c'est certain... recommande plutôt deux Red Velvet!”
“T'es sûre que tu leur as donné la bonne adresse, Pam?”
“Y'a qu'un Steak 'n Shake sur Las Vegas Boulevard à l'angle de Silverado Ranch! Si y trouvent pas c'est qu'y nous méritent pas!”
“Brenda!! Tu nous remets deux Red Velvet, please! Et mets nous double dose de vanille”

“Tu crois pas qu'on devrait s'calmer sur les milkshakes... on rentrera bientôt plus dans nos tailleurs”
“Jusque là c'est plutôt nos tailleurs qui nous rentrent dedans, non?”
“Comprends pas...”
“Nos tailleurs! Philip et Darryl, y sont bien tailleurs, non?”
“Euh... y sont découpeurs au Cirque du Soleil”
“Ouais, c'est pareil... au final c'est quand même bien eux qui nous rentrent dedans”
“Parle pour toi, espèce de cougar! Avec moi, Darryl est prévenant, délicat et il n'a que de bonnes manières”
“Ouais ben moi j'ai plus d'temps à perdre avec les bonnes manières. Faut qu'ça saute”
“Tu viendras pas t'plaindre quand t'auras déboité une fois d'plus ta prothèse de hanche”
“Tu vois, y'aurait pas cet extrait d'vanille dans le Red Velvet, je crois bien que j'm'en lasserais”
“Et ton Philip, il est pas lassé de tes excentricités? T'as d'la chance qu'on soit soeurs sinon j'aurais choisi autre chose que d'la panthère pour ce soir”
“Ah ce Red Velvet c'est à s'en taper le cul par terre!”
“Ouais ben évite aussi d'faire ça. Déjà que tout l'monde nous regarde”
“T'inquiètes pas! Ici c'est Vegas et tu sais c'qu'on dit: Tout ce qui s'passe à Vegas reste à Vegas”

“Tiens c'est pas eux qu'arrivent, là?”
“T'es vraiment bigleuse Shirley, ceux-là sont vieux!”
“Vieux comment? Plus vieux que les nôtres?”
“En tout cas y z'ont plus l'âge de frétiller pour d'la panthère... y nous ont même pas décalquées... attends que j'les allume un peu”
“Déconne pas Pamela, si les nôtres arrivent”
“Pas d'souci Shirley, les nôtres sont autant bigleux sinon plus! Faudra qu'tu t'fasses à l'idée qu'on a tous perdu des dixièmes à force de faire la fête dans cette ville”
“Si nos découpeurs sont bigleux, les costumes du Cirque du Soleil doivent pas être terribles!”
“C'est pas grave, c'est des spectacles qui remuent beaucoup”
“Voilà! T'es contente de toi, Pam? Ces deux types viennent tout droit vers notre table!”
“Et alors? Ca te dirait pas d'assister à une bonne vieille bagarre comme dans les westerns d'autrefois?”

“Salut les poupées... nous c'est Pablo et Miguel”
“Merde, Pamela... on est tombées sur des mexicains”
“Et alors, c'est pas interdit d'enchaîner avec des Texas Téquila milkshakes, non?”
“Euh... ça fait pas un peu trop de...”
“De quoi? De mecs?”
“Non... de milkshakes”