lundi 29 février 2016

Mes brèves du 29-02-2016


C'est pas la longueur qui compte... et ça m'arrange


Salon de l'agriculture : F. Hollande démonté, un stand hué
ou bien le contraire, bref c'est la pagaille


Télévision : Si Patrick Bruel était un acteur porno, il s'appellerait Big Ben
Si c'est pas avoir la grosse tête, ça


Pays-Bas : deux crocodiles gardaient le butin des dealers
Dis leur que c'est caïman des gorilles

dimanche 28 février 2016

L'effet papillon

Publié sur MilEtUne d'après l'illustration




Elle aime le matin se crêper le chignon
réveiller le Vulcain et le Grand Paon de nuit
tous ces beaux papillons qui se mouraient d'ennui.
Ranimer sa toison c'est son péché mignon

S'envolent Demi-deuil et Sablé du sainfoin
la Brocatelle d'or cachée dessous l'oreille
le Fadet des garrigues à nul autre pareil
qu'elle chasse d'un doigt comme on fauche le foin.

De sa blonde toison s'échappent l'Apollon
quelque Argus satiné ou bien Tabac d'Espagne
quittant le nid douillet pour battre la campagne.

Ils reviendront ce soir comme autant de colons
d'une scénographie composer l'alchimie
dont ne se lasse pas notre belle endormie.

Mes brèves du 28-02-2016


C'est pas la longueur qui compte... et ça m'arrange


Israël: Des policiers trafiquent des radars pour travailler moins
Trafiquer plus pour travailler moins... c'est pas du Sarko ?


Politique: Harcelé de mails érotiques par une étudiante, Macron porte plainte
Les fans d'Emmanuel(le) vont être déçus


Corse : Flashé 140 fois, un motard condamné à 31 300 euros d’amende
On dit les Corses paresseux, c'est faux: Ils sont souvent freinés


samedi 27 février 2016

Mes brèves du 27-02-2016


C'est pas la longueur qui compte... et ça m'arrange


Etretat : Les habitants s'inquiètent de la disparition des galets... plusieurs facteurs en cause
Les facteurs sont priés de les remettre à leur place


Santé: Le Viagra peut sauver la vie des sportifs de l'extrême
Sportifs de l'extrême... c'est un peu exagéré, non ?


Pékin: Ils volent son chien à un aveugle, puis lui rendent avec un mot d'excuse
Un mot en Braille ?

L' Eléfantuba pour les Nuls

Publié aux Défis Du Samedi d'après l'illustration de Vladimir Kush








Si on devait décrire l'éléfantuba par son principal trait de caractère, on dirait qu'il est joueur.

L'éléfantuba est joueur, il joue du proboscis, un appendice tarabiscoté comme celui des papillons et du tapir mais en plus gros et plus long; déroulé, son proboscis mesure plus de cinq mètres. Il est long, long, commence à sa bouche pour s'arrêter au bout d'un moment.

L'éléfantuba est aussi très lourd, si lourd qu'il joue assis.

Il se déplace de concert – on dit aussi de conserve mais c'est plus alimentaire – c'est à dire d'un commun accord, en groupes d'une dizaine d'individus qui vont et viennent du baryton à la contrebasse.

Doué d'une mémoire prodigieuse, l'éléfantuba est capable de barrir par coeur et de tête la “Symphonie fantastique” de Berlioz sans respirer, dont la difficile quatrième partie nommée “Marche au supplice” en raison de la taille imposante du pachyderme.

Les facultés de mimétisme des éléfantubas sont étonnantes, particulièrement leur boléro de Ravel ou leur tutu rose dans “Eine Alpensinfonie” (Une symphonie alpestre) de Richard Strauss.

Parfois presque invisible on retrouve sa trace en Afrique dans le beurre de Karité ou en Asie dans le beurre de Karité importé d'Afrique.

Ses lignes pures et pleines inspireront plus tard le style Du Barrit, précurseur du style Louis XVI (Croix-Vé-Bâton) qui n'a rien à voir.



Si l'éléfantuba commun barrit, on dit de la race à poils longs qu'elle barète à la manière du chameau ou du rhinocéros.

L'éléfantuba adulte est herbivore alors que le novice se nourrit de canards – exclusivement de bar-barrit – avant de devenir tubiste confirmé.

L'éléfantuba produit des sons par l'avant et du biocarburant par l'arrière – cocktail de végétaux putréfiés, enzymes et micro-organismes appelé bouses – mais on s'éloigne largement du sujet.

On dit qu'autrefois l'éléfantuba jouait de la harpe mais comme lui les légendes ont la peau dure; c'est pourquoi on qualifie l'éléfantuba de dur-à-cuivre.

L'éléfantuba blanc a un physique imposant et transpire beaucoup; surnommé le maestro de l'amour son registre plutôt rhythm & blues et soul fait dire de lui qu'il barrit white.



A contrario la race allemande plus svelte possède un tuba wagnérien, le mâle est accordé en Si bémol et la femelle en Fa; on dit alors qu'ils ne sont pas sur la même longueur d'onde.

L'éléfantuba noctambule possède une sourdine de la marque Yamaha reliée à un casque géant qui couvre les deux oreilles et lui permet de barrir la nuit en toute discrétion dans le respect de l'article L.571 du code de l'environnement de la savane et de la jungle.

Le proboscis de l'éléfantuba est très recherché par le braconnier qui multiplie les stratagèmes: fosse d'orchestre, jeu du éléfantuba-y-es-tu, jeu du j'ai-du-bon-tuba-dans-ma-tubatière, etcetera.





Nota: On ne doit pas le confondre avec l'éléphant de mer ou éléfantubademer dont le tuba est en caoutchouc pour la plongée en apnée et que nous étudierons prochainement.


vendredi 26 février 2016

Mes brèves du 26-02-2016


C'est pas la longueur qui compte... et ça m'arrange


Hitler's Last Day : Le Führer, en plus d'un testicule unique, avait un micro-pénis
Une tête et sept centimètres de tuyau, ça ressemble toujours à une pipe


Chômage : pourquoi les chiffres du chômage sont-ils à prendre avec précautions ?
Parce qu'ils sont fragiles ?


Vaucluse : Bernard Tapie contrôlé à 185 km/h sur l'A7 se voit retirer son permis
Pressé de revenir en politique ?

jeudi 25 février 2016

Mes brèves du 25-02-2016

C'est pas la longueur qui compte... et ça m'arrange


Vu sur CCTV15 : Une artiste chinoise chante en play-back, le micro à l'envers
Et alors ? Back, ça veut bien dire à l'envers


Consommation : Mars rappelle les Mars, les Snickers et les Celebrations
Même si on les a déjà un peu sucés ?


Cinéma : Nous avons vu Cinquante Nuances de Grey
Alors c'est donc vrai ce qu'on dit ? C'est pas en noir et blanc ?

mercredi 24 février 2016

Mes brèves du 24-02-2016


C'est pas la longueur qui compte... et ça m'arrange


Téléréalité: La chanteuse Christina Milian filmée en train de se faire épiler l'anus
Une séquence qui fera date dans les annales


Espace: Les astronautes d'Apollo 10 ont entendu une musique étrange derrière la lune
Un pet foireux ou un tube de String ?


Tel-Aviv: Sa femme parle pendant la finale de l'Open d'Australie, il la tue à coups de marteau.
L'important est de tirer une leçon de chaque échec” (John McEnroe)

mardi 23 février 2016

Les PHAREs

Publié aux Impromptus Littéraires d'après ces photos personnelles


Tag by Guillaume

Encore at Wynn Las Vegas


Il fallut se rendre à l'évidence, les PHAREs avaient traversé le tunnel une fois de plus.
On les appelait les PHAREs pour désigner plus simplement ces Petits Hommes Au Regard Écarlate qui venaient de la tour jumelle du Wynn par le tunnel.
Depuis que le billet vert ne valait plus un kopeck, faisant fuir le peuple Tourista, le désert de Vegas autrefois si grouillant de vie avait été désertifié.
Comment en était-on arrivé là?
Toujours est-il que la grande désertification avait ruiné et poussé au suicide tous ceux qui régnaient sur l'Empire du Vice, obligeant le Commandant à se retrancher dans l'immense tour de verre du Encore.
On l'appelait le Commandant à cause de son éternelle tenue de cosmonaute empruntée au Neil Armstrong du musée de Madame Tussauds au Venetian.

"Combien sont-ils cette fois-ci?" s'inquiéta le Commandant en jetant un regard inquiet depuis sa suite du 45ème étage.
Vu d'en haut le Strip déserté ressemblait à une piste d'atterrissage abandonnée où nul survivant n'osait s'aventurer.
Depuis longtemps les fontaines du Bellagio avaient cessé leur impressionant ballet et les voix de Pavarotti et d'Elvis s'étaient tues à jamais.
Son aide de camp - un bookmaker au chômage réchappé du Treasure Island - le regarda, incrédule :"Difficile à dire mon Commandant. On peut faire comme d'habitude, compter leurs yeux et diviser par deux mais je crains que quelques borgnes ne se soient encore traîtreusement glissés parmi eux"
Les borgnes étaient devenus l'obstacle numéro 1 à l'éradication des PHAREs.
Dérèglement génétique, branchement défectueux ou ruse? Personne n'en savait rien et ne pas pouvoir dénombrer ses ennemis c'était à moyen terme la défaite assurée.
"Encore" explosa le Commandant...
Il répugnait à prononcer ce mot qui lui rappelait trop leur prison de verre mais c'en était trop.
Les PHAREs n'étaient visibles que la nuit ce qui ne facilitait pas la chasse et le jour ils passaient en mode économie d'energie pour pouvoir durer et devenaient quasi-indétectables.
“J'ai les jetons” soupira l'aide de camp mais la blague était usée – qui se souciait des jetons aujourd'hui – et personne ne la releva...

Si celui qu'on appelait l'Ingénieur n'avait pas découvert le moyen de rendre comestible l'immense réserve de billets verts stockée dans les coffres du casino, ils seraient tous morts de faim aujourd'hui.
Les PHAREs n'étaient pas agressifs, seulement envahissants et n'en voulaient qu'à leur secret de fabrication du Gloups dans lequel on plongeait les billets pour les rendre digestes.
Dans les sous-sols sécurisés transformés en cuisine géante, les liasses mijotaient dans des marmites de Gloups fumantes sous l'oeil critique de la cuisinière en chef, une certaine Déline Cion qu'on avait sauvée in extremis du Caesars Palace.
Comme elle goûtait un Benjamin de cent dollars croustillant, la voix du Commandant résonna dans l'interphone :”Tu peux monter, Déline?”
“Encore” soupira Déline en remettant de l'ordre dans son chignon avec une moue d'agacement.
Elle aussi répugnait à prononcer ce mot qui lui rappelait trop leur prison de verre.
En passant par la boutique Dior passablement pillée, elle trouverait bien de quoi se refaire une beauté...

A peine eut-elle terminé de verrouiller le sas blindé qu'un bruissement furtif la fit se retourner.
Dans la pénombre du sous-sol ils étaient là, deux, trois, peut-être trois et demi... enfin quatre, elle n'eut pas le temps de compter tous ces yeux qui brillaient d'un éclat inhabituel.
Elle les avait souvent observés depuis la suite du Commandant mais sans jamais les voir de si près...
Surtout ne pas paniquer... appuyer sur le bouton d'alarme dont ils s'étaient tous équipés... les autres seraient là rapidement pour la secourir.
Déline chercha nerveusement le petit boitier au fond de ses poches.
Rien ! Elle faillit crier.
Crier... elle savait faire. Elle l'avait fait si souvent juste en face sur la scène du Colosseum.
Machinalement elle entonna: “J´irai chercher ton âme dans les froids... dans les flammes”
Les PHAREs avaient l'air de s'en foutre.
“Je te jetterai des sorts...”
Déline eut même l'impression qu'ils ricanaient.
“Pour que tu m'aimes encore... encore... Encore”
Sa voix s'étrangla tandis que les yeux écarlates dardaient leurs lasers brûlants.
Elle hurla :”ENCORE!”


“Ma chérie, calme-toi... ce n'est qu'un mauvais rêve”
Penchés sur elle, David et les enfants la regardaient avec un mélange d'étonnement et de compassion.
Au plafond, le radio-réveil renvoyait deux gros points rouges clignotants...

La loi du morfal

Publié sur le site MilEtUne d'après l'illustration de Sandy Skoglund







Depuis le grand pataquès de Tchernobyl on a été surpris de constater que les mulots avaient eu une quarantaine de générations. S'ils ont eu le temps de s’adapter ils n'en sont pas moins hautement contaminés et ont forcément contaminé les chats qui les ont bouffés, puis ceux qui ont bouffé les chats... etcetera.
On appelle ça la chaîne alimentaire ou la loi du plus morfal.
C'est dans ce « paradis » que les greffiers qui n'ont pas été bouffés par les coyotes qui n'ont pas été bouffés par les loups qui n'ont pas de prédateur naturel ont développé cette faculté de devenir fluorescents en présence de radioactivité.

Chez les Koshka – Anton et Macha, heureux propriétaires d'une bicoque de la banlieue de Kiev en Ukraine – on mange le bortsch tous les jours et tous les jours on se fait livrer un chat par l’Agence nationale de gestion des déchets radioactifs... non pas pour préparer un bortsch-au-chat mais parce que le greffier est capable de détecter la radioactivité qui est dans le bortsch qui est dans le frigo qui est dans cuisine de la bicoque qui est dans la banlieue de Kiev.
C'est un rituel chez les Koshka, une tradition, un cérémonial: chaque jour Macha enferme le greffier dans le frigo avec son bortsch fraîchement préparé de la veille.
Chaque jour Anton lui beugle de ne pas le laisser trop longtemps pour éviter le gel des coucougnettes et chaque jour le greffier d'une belle couleur vert fluo en ressort en miaulant qu'il se les gèle pour aller rejoindre la cohorte des chat-thermomètres.
Chaque jour Anton entonne son cri “Saloperie de greffier” tandis que Macha mâche un “Saloperie de radioactivité” avant que le couple fataliste mais persévérant ne se mette à table.

Si Anton et Macha ont les yeux rouges et des griffes qui leur poussent à la place des ongles c'est – disent-ils – à cause de toute cette betterave crue qu'on met dans le bortsch mais qu'importe pourvu que la soupe soit chaude...
Qui peut dire demain qui mangera Anton et Macha? la devise du pays n'est-elle pas “L'Ukraine n'est pas encore morte” ?



Mes brèves du 23-02-2016

C'est pas la longueur qui compte... et ça m'arrange 


Emploi : les Français préfèrent faire le ménage plutôt que demander une augmentation 
Dans les deux cas on ramasse des poussières 


Dégressivité : à Pôle emploi, on déplore « un retour à l’âge de Pierre » 
Et Paul Emploi, ça lui fait quel âge maintenant ? 


Eurovision: La chanson de l'Ukraine pourrait faire polémique 
Paul & Mick... ça sonne pourtant bien

lundi 22 février 2016

Mes brèves du 22-02-2016


C'est pas la longueur qui compte... et ça m'arrange


Fait divers : Il aide sa femme à accoucher par téléphone
Par voix basse ?


Etat d'urgence : Le tourisme en chute libre à Paris
C'est déjà pas facile avec un parachute


Une mèche de cheveux de John Lennon s'arrache 35 000 dollars
Qui a vendu la mèche ?


samedi 20 février 2016

Mes brèves du 20-02-2016


C'est pas la longueur qui compte... et ça m'arrange


Sex-tape : Benzema peut finalement entrer en contact avec Valbuena
S'ils ont le droit de se faire des passes, on n'a pas fini d'en parler


Etat d'urgence : Le tourisme en chute libre à Paris
C'est déjà pas facile avec un parachute


Recrutement : Carton plein pour le concours de la police
Pourvu que ça ne soit pas à balles réelles!

Le Cidre

 Publié aux Défis Du Samedi d'après l'illustration







“Sous moi donc cette plage progresse,
et s'insinue partout de nos cous jusqu'aux fesses.
Nous partîmes à trois; mais grâce au trompe-l'oeil
nous nous vîmes trois mille en franchissant le seuil...”

(J'aime bien les paroles de ce chanteur rwandais... Corneille)

“Tant à nous voir ramper ainsi la bouche pleine,
les moins asphyxiés criaient “Sauvons Chimène!
J'en renvoie les deux tiers (mais on n'était que trois)
dans le coin du préau, compter nonante-trois”

(Pouvez pas comprendre si vous avez pas vu les châsses à Chimène)

“Le reste, ben c'est moi qui scrute le couloir,
La pionne est féroce, mi-panthère mi-couguar,
Je me couche par terre et j'attends cinq minutes
la fin de la récré... tout ce sable au calbut!”

(C'est qui qu'a dit le plaisir est dans la tente ?)

“Par bonheur elle s'en va, Chimène en fait de même,
Me voilà comme un gland avec mon stratagème;
Ce n'est pas aujourd'hui que je l'embrasserai
Le roi du bac à sable est bien désemparé.”

(et le combat cessa faute de combattants... ça c'est de Lui)


Rodrigo! Sors de ton lit, mon garçon! Tu vas encore être à la bourre à l'école... Et t'as révisé ton Cidre?”